HAXY : la plateforme d’échange avec des professionnels de santé

Haxy est un des projets de l’Association de Recherche et d’Action en faveur des Personnes Handicapées (ARAPH), géré par l’équipe du centre Handicap et Santé.

Ce projet propose deux plateformes : HAXY moteur, pour accompagner les personnes en situation de handicap moteur et HAXY mental pour accompagner les personnes en situation de handicap mental.

Le projet HAXY moteur est un site Internet qui permet des échanges entre des personnes concernées par le handicap moteur et des professionnels de la santé, sur le thème de la vie affective, relationnelle, sexuelle ou la qualité de vie.

Ce projet fait appel à une vingtaine de professionnels francophones, spécialisés dans le domaine de la sexologie, de la psychologie sexuelle et de la réadaptation fonctionnelle pour les personnes en situation de handicap moteur.

Le site permet de poser des questions, en tout anonymat, à des professionnels de la santé, et d’être sûr de recevoir des réponses fiables, intelligibles et valides scientifiquement.

Le site informe également des événements (journées d’études, colloques, nouveau film ou livre, etc.) ayant lieu en Belgique ou ailleurs sur cette thématique.

Le projet HAXY mental est un site Internet destiné à l’entourage des personnes en situation de handicap mental et aux professionnels de la santé. L’objectif est de permettre des échanges sur le thème de la vie affective, relationnelle, sexuelle et la qualité de vie.

Ce projet fait appel à des professionnels francophones spécialisés dans le domaine de la vie affective, relationnelle et sexuelle des personnes porteuses d’un handicap mental.

Le site permet de poser des questions, en tout anonymat, à des professionnels de la santé, et d’être sûr de recevoir des réponses fiables, intelligibles et valides scientifiquement.

Le site permet également de trouver de nombreuses références de documents relatifs à ce thème, en consultant le centre de documentation.

Le projet HAXY mental a aussi pour objectif de favoriser le partage des pratiques entre  professionnels. Les professionnels travaillant auprès de personnes porteuses d’un handicap mental sont invités à partager les activités et outils qu’ils ont fabriqués ou qu’ils utilisent dans le cadre d’animations sur le thème de la vie affective, relationnelle et sexuelle.

Pour accéder à ces plateformes : cliquez ici 

Retour sur le projet « Dys-moi pour l’emploi »

Lancé en 2017, le projet “Dys-moi pour l’emploi !” s’adresse à toute personne ayant un besoin spécifique, aux professionnels et à l’entourage. Ce projet est fondé sur un dispositif de Recherche-Action-Formation et se développe au sein du service d’Orthopédagogie de l’Université de Mons.

Lire l’article en entier sur le site de RTBF.be

Smile 2.0 : l’application des Livrets Smile

Il y a quelques mois nous vous présentions les Livrets Smile, des outils pour les personnes avec une déficience intellectuelle, leurs familles et les professionnels, élaborés par l’association Inclusion avec le soutien de Cap 48, de l’AViQ et de Phare.

Smile 2.0 en est la version informatisée.

Plus d’informations sur l’application Smile 2.0

Plus d’informations sur les Livrets Smile

La sensibilisation Handicap et Emploi

Organisée dans le cadre du Fonds Social Européen, l’objectif de cette sensibilisation est de changer le regard porté sur le handicap en situation de travail ou en recherche d’emploi. Elle s’adresse aux entreprises et aux « intermédiaires de l’emploi », c’est-à-dire le personnel amené à accueillir, accompagner, former, conseiller et faciliter la transition vers l’emploi d’un public en situation de handicap. Dans cette optique, deux formules peuvent être mises en avant : le teambuilding et le spectacle « 25 minutes qui bousculent ».

Depuis peu, l’AVIQ propose aux entreprises des teambuildings « à la carte » autour de la thématique du handicap. Ceux-ci ont pour objectif, notamment, de répondre à des préoccupations internes à l’entreprise et doit renforcer la cohésion des équipes.  Sensibiliser et fédérer les participants autour de valeurs fortes est le but poursuivi par ces journées mais, bien qu’aux yeux de certains la thématique puisse ne pas sembler s’y prêter, la dimension ludique de ces animations est très importante et ne doit pas être négligée !

Le spectacle « 25 minutes qui bousculent » réalisé par Horizon 2000 et financé par l’AVIQ dans le cadre du FSE est une mise en scène totalement décapante qui va bousculer les préjugés de la société et laisser tout spectateur bouche bée. Ces 25 minutes, dont il est parfois impossible de déceler la comédie de la situation vécue, va permettre de découvrir les relations humaines dans le cadre professionnel sous un autre jour

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à prendre contact par courriel à l’adresse suivante Pierre.smal@aviq.be ou par téléphone au 0479/65.68.84

Le projet I SAID à l’international !

Lors du prochain congrès Inclusion Europe, qui se déroulera du 5 au 7 juin prochains à Vilnius, le projet I SAID sera présenté et valorisé lors de l’événement annuel ‘’Europe in Action conference’, dont la thématique cette année est : Tout le monde a le droit d’être indépendant et inclus.

Chaque année, les conférences “Europe in action” rassemblent plus de 200 personnes avec déficience intellectuelle, leurs familles, des militants et des professionnels. Ils discutent de questions importantes pour eux et partagent leurs expériences et leurs idées pour faire progresser l’inclusion.

Plus d’informations sur le congrès et sur le programme : https://europeinaction.org/programme-of-europe-in-action-2019/

DUOday : la journée de sensibilisation des entreprises au handicap

Depuis 2015, l’AVIQ participe à une action nationale nommée le DUOday. Le DUOday, organisé pour la première fois en Wallonie en 2013, est une sensibilisation des entreprises au handicap. Durant cette journée, les entreprises participantes créent un duo entre un travailleur de l’entreprise et un stagiaire en situation de handicap. Il a pour but de permettre aux entreprises de découvrir les capacités des personnes en situation de handicap, et à celles-ci de prendre connaissance des exigences d’un poste, d’un métier, d’une entreprise. L’objectif est ainsi de favoriser le travail des personnes en situation de handicap. Cette année, le DUOday a eu lieu ce jeudi 16 mai.

Si vous souhaitez davantage d’informations à propos de cette bonne pratique, n’hésitez pas à poser vos questions à l’adresse électronique suivante Valerie.TREVISAN@aviq.be, à consulter une vidéo propre au DUOday https://www.youtube.com/watch?v=hwGU1QzwFbg ou à vous rendre sur les sites internet relatifs à cette initiative: www.duoday.be & https://www.aviq.be/handicap/vosbesoins/se_former_travailler/duoday/index.html.

Hazebrouck Une mallette d’objets pour rendre autonomes les personnes handicapées

Pendant un an, les Papillons blancs et l’université de Mons ont questionné plus de mille personnes intellectuellement déficientes de la Région pour identifier leurs besoins. Ce projet, Domo, entre dans sa deuxième phase, des tests d’objets inédits, conçus à partir des réponses de ces gens sur deux ans.

Découvrir le projet ici

Lire l’article en entier sur le site de La Voix du Nord

Première session de formation à l’autodétermination

La première journée de la première session de formation à l’autodétermination s’est déroulée le jeudi 14 mars à Bondues et le jeudi 21 mars à Mons.

Voici le témoignage du Centre KAMA, qui participe à diverses activités du projet, dont les communautés de pratiques et maintenant la formation à l’autodétermination : « Aujourd’hui poursuite du projet I SAID (échange transfrontalier france-Belgique en partenariat avec l’AVIQ). Après les communautés de pratiques entre professionnels, c’est au tour des personnes accompagnées de pouvoir discuter de l’autodétermination durant des stages pratiques.Une journée riche en partage d’expériences pour tous!!! »

Interview de Pierre Vanroyen, Directeur du Foyer de vie « Paul Levayer »

Une série d’interviews a été réalisée dans le but de saluer et de valoriser la contribution d’acteurs et d’actrices impliqué.e.s dans les activités de la recherche-action-formation I SAID. 

Aujourd’hui, nous donnons la parole à Pierre Vanroyen, Directeur du Foyer de Vie « Paul Levayer », APAJH Nord.

Pouvez-vous nous présenter l’APAJH ?

L’APAJH (Association pour Adultes et Jeunes Handicapés) du Nord est une association qui existe depuis les années 1970. Elle est née d’une initiative d’enseignants à la recherche de solutions pour des enfants en situation de handicap et pour lesquels l’école n’était pas adaptée. Cette démarche a donné naissance à un premier établissement qui est l’Institut Médico-Educatif le Bois Fleuri, situé au Cateau, et au fil du temps, de nombreux établissements de service ont été créés. Aujourd’hui, l’association comporte une douzaine de structures dans le département, avec toujours cet IME, un service d’éducation spéciale et de soins à domicile qui lui est adossé (SESSAD) mais également deux foyers de vie dont le foyer de vie Paul Levayer qui est situé à Caudry et qui participe au projet I SAID. La vocation de l’association est d’accompagner les personnes en situation de handicap, quel que soit le handicap et à tout âge de la vie. Aujourd’hui, on parle de plus en plus d’enfants, d’adolescents, de jeunes adultes, de personnes avancées en âge travailleurs ou non, etc. Il y a énormément d’hétérogénéité dans les profils accompagnés.

L’association a ajouté un nouveau concept en termes de philosophie d’accompagnement : l’autodétermination, ce qui a beaucoup intéressé le Conseil d’Administration. Aujourd’hui, l’association s’en saisit de plus en plus pour lui permettre de conduire le changement qui est nécessaire pour contribuer à la désinstitutionalisation pour réussir à faire en sorte que l’on réponde mieux aux besoins et aux attentes des personnes accompagnées.

Qu’est-ce que ça vous apporte d’avoir rejoint le projet I SAID et comment êtes-vous impliqué dans le projet ?

Nous sommes impliqués dans le projet I SAID autour des trois principaux axes. Nous avons commencé par les entretiens individuels pour plusieurs résidents. Parmi les 44  personnes vivant au Foyer de vie Paul Levayer, il y en a plusieurs qui ont fait des entretiens individuels dans le cadre du projet I SAID. C’était un premier apport concret car une psychologue est venue pour faire des entretiens, a rencontré parfois les proches lorsque la famille était présente, ainsi que des professionnels de l’accompagnement.

Il y a aussi les communautés de pratiques, auxquelles on a participé également : l’année dernière sur le thème de la Santé Globale et cette année un parent tuteur de l’un des résidents participe à une communauté de pratiques en tant que co-animateur ; il suit une formation en ce moment pour co-animer cette communauté de pratiques sur les milieux inclusifs. C’est intéressant car cela permet vraiment d’associer davantage les familles.

Il y a aussi un 3ème volet très intéressant qui voit le jour dans le projet : la formation. On a participé récemment à une session d’information sur les stages pratiques à l’autodétermination. Suite à ces stages, un fil rouge se construit car les personnes qui ont fait des entretiens, depuis un an maintenant, et leurs proches ainsi qu’une professionnelle de l’accompagnement, vont pouvoir faire les stages pratiques à l’autodétermination qui vont être proposés cette année dans le cadre du projet I SAID.

Quelque chose à ajouter ?

 Je souhaite remercier tous les contributeurs du projet I SAID car je trouve que c’est extrêmement important d’avoir cette dynamique, à la fois de recherche mais toujours en liens étroits avec le terrain afin d’expérimenter les résultats de recherche en pratique. Un projet comme I SAID fait vraiment le lien entre les deux et donne quelque chose de vraiment concret. Cela permet de motiver les personnes intéressées : les principaux concernés, les personnes en situation de handicap accompagnées, mais aussi d’associer les familles et de motiver et d’outiller les professionnels. On a besoin de cette matière, de ces rencontres, de ces échanges de pratiques. De plus, le projet est franco-belge ce qui nous permet de comparer ce qu’il se fait de part et d’autre de la frontière et se retrouver autour de points communs. Merci à l’équipe projet et à l’Europe d’avoir pu créer cela. C’est un projet associatif que d’aller vers l’autodétermination, notamment des personnes en situation de handicap, pour tendre vers une société inclusive.

Un grand merci à Pierre pour le temps accordé à cette interview !